Cette collaboration artistique est née du lien qui s’est forgé entre Célia et la culture mongole dès l'âge de 8 ans. En pleine immersion dans la vie nomade chez sa correspondante, elle découvre les chants et les instruments traditionnels qui nourrissent encore sa créativité. Une rencontre qui donne naissance à une vision musicale singulière, où le timbre de son instrument peut s’unir à celui de la Morin khhur pour vibrer et chanter, à la manière d’un chant long ou d’un chant diphonique mongol.
19 ans plus tard, Célia retrouve enfin la trace de sa correspondante. Et comme un symbole, 10 jours avant de s'envoler pour la rejoindre en Mongolie, elle dévoile sa création musicale avec l'artiste Dalaïjargal Daansuren, venu s'installer en France. Sur la scène du CNSMDL le 18 juin 2022, Dalaï et Célia jouent ensemble pour la première fois une pièce musicale qui réunit leurs souvenirs de la steppe et remporte un franc succès.
Dans cette création présentée au CNSMDL, le duo mêle pour la première fois les techniques et modes de jeux occidentaux du basson français aux vibrations envoûtantes du chant traditionnel mongol et de la Morin Khuur.
Le franc succès obtenu devant le jury réuni ce jour là encouragera le duo à poursuivre sa recherche musicale et à créer d'autres pièces !
Chant long mongol et musique baroque ne font qu'un dans cet hommage au compositeur Henri Purcell
Dans cet extrait final, Dalaï et Célia reprennent
un air populaire mongol poignant
Plongez quelques secondes au milieu de notre dernière répétition